
Le véganisme n’est plus une simple tendance, mais un véritable mode de vie adopté par de plus en plus de sportifs, amateurs comme professionnels. En 2025, la nutrition sportive vegan, autrefois source de débats, fait ses preuves grâce à l’innovation alimentaire, la science et une meilleure compréhension des besoins spécifiques. Mais que valent réellement ces régimes pour la performance ? Comment éviter les carences ? Quelles recettes et stratégies adopter ? On fait le point, avec études à l’appui.
1. Les bases scientifiques de la nutrition sportive vegan
Des études de plus en plus nombreuses montrent qu’une alimentation végétale bien structurée peut répondre aux besoins nutritionnels des sportifs, même de haut niveau.
Selon une méta-analyse publiée dans la revue Nutrients, les athlètes végans peuvent atteindre des performances comparables à celles des omnivores, à condition de veiller à l’équilibre en protéines, fer, zinc, calcium, vitamine B12 et oméga-3.
Exemple de sportifs vegan célèbres : Venus Williams (tennis), Lewis Hamilton (F1), Fiona Oakes (marathonienne), Novak Djokovic (végétarien strict), etc. Leur succès témoigne du potentiel de ces régimes, même dans des disciplines exigeantes.
Ressource :
- Académie de nutrition et de diététique des États-Unis – position officielle sur la nutrition vegan
- Vegan Athletes – Exemples et témoignages
2. Les ingrédients clés pour la performance
Protéines :
Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, tofu, tempeh), les céréales complètes (quinoa, riz brun, avoine), les oléagineux (amandes, noix de cajou), les graines (chia, courge, chanvre) et les protéines végétales en poudre (pois, riz, chanvre) sont les piliers de la nutrition sportive vegan.
Fer :
Le fer non héminique (végétal) est moins bien absorbé que le fer de la viande. Pour optimiser l’assimilation, associez des sources de fer (épinards, quinoa, persil, lentilles) à de la vitamine C (kiwi, orange, brocoli).
Calcium :
Les laits végétaux enrichis, le chou kale, les épinards, les amandes, le tahini et les eaux minérales riches en calcium sont d’excellentes sources.
Oméga-3 :
Les graines de lin et de chia, les noix, l’huile de colza et les algues (spiruline, chlorelle) fournissent des oméga-3 d’origine végétale.
Vitamine B12 :
Un supplément en B12 est obligatoire pour les végans, car elle n’est pas présente dans les aliments d’origine végétale.
Ressource :
- Guide de repas vegan pour sportifs – The Vegan Society (en anglais)
- Nutrition sportive vegan – Dieticians of Canada (en anglais)
3. Recettes et programmes de repas pour sportifs végans
Exemple de journée type :
Petit-déjeuner : Porridge à base d’avoine, lait de soja, graines de chia, fruits frais et noix
Collation : Smoothie protéiné (protéine de pois, banane, beurre de cacahuète, épinards)
Déjeuner : Buddha bowl (quinoa, lentilles corail, légumes rôtis, avocat, sauce tahini)
Dessert : Yaourt végétal, baies rouges, muesli
Dîner : Tempeh sauté avec riz complet, brocoli et sauce soja-sésame
Collation : Poignée d’amandes et carré de chocolat noir
Des recettes variées, équilibrées et gourmandes sont accessibles sur des sites spécialisés comme No Meat Athlete ou Veganuary.

4. Quels sont les pièges à éviter ?
- Carences : Veiller systématiquement à la B12, à l’équilibre protéique et à quelques micronutriments (fer, zinc, calcium, oméga-3).
- Excès de glucides : L’alimentation vegan est parfois riche en sucres rapides et pauvres en protéines. Variez les sources et équilibrez chaque repas.
- Aliments ultra-transformés : Fuyez les substituts de viande industriels riches en additifs et privilégiez le fait maison.
- Consulter un diététicien : Un suivi est recommandé, surtout pour les sportifs d’endurance ou de force.
5. Témoignages et tendances 2025
La croissance du marché vegan est fulgurante : burgers, fromages, glaces, barres énergétiques, boissons hyperprotéinées… Les marques innovent pour coller aux attentes des sportifs. Les protéines végétales en poudre ou les barres énergétiques Vega sont particulièrement plébiscitées.